Semis printaniers

Conseils sur l’achat et l’installation d’une mini serre ou d’un chassis.

Article rédigé par Elodie Guirlet.

Elodie Guirlet

Elodie, maître-composteur-pailleur, propose des services d’accompagnement, de sensibilisation et de formation au compostage et au jardinage au naturel, la Clé Ressource.

Partageant la volonté de préserver les ressources et de réduire les déchets, Elodie nous apporte son expertise et ses conseils en vous concoctant chaque mois un article sur le jardin au naturel et le potager.

 

Ces articles vous feront vivre ses expériences d’utilisation de la Naantaise, et on espère l’envie de tester à votre tour ! Alors prêts ? Jardinez 🙂

Le chassis, quel usage et quel endroit choisir?

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Un châssis, à quoi ça sert ?

Le châssis est une structure basse, avec un coffrage surmonté d’une vitre mobile.

A la différence d’une serre, dans laquelle le jardinier peut se tenir debout, le châssis a des dimensions plus réduites.

Le but de cette installation est de créer un microclimat favorable pour accueillir et protéger semis et plants tout au long de l’année. En effet, l’effet loupe de la vitre va démultiplier l’action des rayons du soleil et augmenter les températures à l’intérieur. Les châssis étaient très utilisés auparavant et puis sont tombés peu à peu dans l’oubli. Depuis quelque temps, ils reviennent à la mode dans nos jardins, car ils ont une réelle utilité !

Un châssis, ça s’installe où ?

 

L’idéal est d’installer son châssis dans un endroit du jardin bien exposé (au sud avec le dos rehaussé orienté nord par exemple). Cela maximisera l’ensoleillement et la chaleur transmise par le soleil. Il est également préférable de l’abriter des vents dominants en le plaçant contre un mur ou à l’abri d’une haie si possible. Les semis et plants bénéficieront ainsi des meilleures conditions pour se développer. Enfin, on le placera au plus près de la maison : un châssis en culture nécessite des visites fréquentes !

Un châssis, pour quel usage au printemps ?

Les chassis pourront accueillir :

  • des semis en pleine terre, réalisés dans la terre à l’intérieur du chassis, qui seront ensuite repiqués à l’extérieur,
  • des cultures précoces en rang (particulièrement adapté à la production de légumes primeurs).

Dans ce cas, il faut commencer par bien décompacter le sol, afin de l’aérer et de retirer toutes les racines d’adventices. Un apport de compost peut être également préconisé en fonction des cultures envisagées.

Les chassis peuvent aussi accueillir les plants et semis en contenants (terrines, godets et plaques alvéolées) qui seront repiqués en pleine terre ultérieurement, dès que les risques de gel seront écartés.

Comme l’inertie d’un châssis, c’est-à-dire sa capacité à conserver sa température, est faible, les variations de température sont importantes sur une journée (cela s’explique par le faible volume d’air dû aux dimensions réduites du châssis par rapport à une serre). Une surveillance sera donc nécessaire afin de limiter les trop fortes montées en température et d’assurer une aération suffisante.

A partir d’avril-mai, il faudra surveiller quotidiennement les températures et penser à ouvrir le châssis pour bien ventiler. Cette manipulation évitera les coups de chaud irréversibles et le trop-plein d’humidité favorable au développement de certaines maladies.

Au-delà de ces premiers usages pour les semis printaniers, le châssis abrite différents types de plants ou semis et a d’autres usages. Mais ça, on y reviendra plus en détails la prochaine fois … !

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